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Jay Scøtt – Toutes les rues sont silencieuses : la beauté brute de l’imperfection.
Bonjour ma gang de p’tits diables!
Aujourd’hui, lundi pluvieux oblige, je vous parle de Jay Scøtt et de son projet Toutes les rues sont silencieuses, que j’écoute en boucle en préparant ma critique de mardi.
C’est un album d’une belle douceur, mais qui ne ménage pas ses mots. Jay Scøtt nous balance en pleine face nos quatre vérités humaines, sans fioritures ni filtres. La pochette reflète parfaitement ce ton : pas de paillettes, juste la réalité crue chantée avec sincérité.
Ce n’est pas un album qui cherche à être parfait — et Jay le dit lui-même à plusieurs reprises : il ne l’est pas, et c’est ce qui le rend si vrai. Mention spéciale à la chanson J’te déteste, qui m’a arraché quelques larmes en me rappelant mon propre passé.
Ce qu’on peut souhaiter, c’est que Jay Scøtt aille mieux, et qu’il nous revienne en 2026 avec un album plus lumineux!
En attendant, Toutes les rues sont silencieuses s’impose comme une fleur qui pousse dans le ciment : un projet sincère, touchant, et qui trouve sa place parmi les grands noms du hip-hop québécois.
Sur scène aussi, Jay est incroyable empathique, vrai, rempli d’amour pour son public.
Un gros 10/10, autant pour l’album que pour sa prestation au FME 2025!
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